
Revenu vivre au Québec pour sa famille, l'humoriste Anthony Kavanagh livre sa recette du bonheur dans son nouveau one-man-show, «Happy»
Le Journal de Montréal
Revenu vivre au Québec avec sa petite famille il y a presque huit ans, Anthony Kavanagh respire le bonheur. Occupé sur plein de fronts (humour, cinéma, musique), le showman par excellence a rencontré Le Journal pour parler de la nouvelle tournée qu’il va promener à travers le Québec: Happy.
Anthony Kavanagh a beau avoir franchi l’Atlantique des centaines de fois depuis les 35 dernières années, l’artiste de 55 ans n’a jamais réussi à développer des façons de contrer le décalage horaire. «Ça me prend toujours plusieurs jours pour m’en remettre, dit-il. C’est l’histoire de ma vie.»
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Ses nombreux allers-retours vers l’Europe expliquent en partie pourquoi son niveau de fatigue est particulièrement élevé ces temps-ci, confie-t-il. Pourtant, la journée de notre rencontre, rien ne paraît tant Anthony Kavanagh jase à tout le monde et sourit à pleines dents.
La folie de ses débuts
Anthony Kavanagh parle avec enthousiasme de sa participation à l’émission Zénith, où il a terminé en deuxième place de la finale des X. Et il mentionne être très content d’enfin présenter Happy aux quatre coins du Québec après l’avoir joué environ 350 fois en France.

Souffrant d’un cancer du poumon de stade 4, Paul «Polo» Bellemare, du groupe Les Frères à ch’val, a cessé ses traitements et signé pour obtenir l’aide médicale à mourir. «Il ne reste que les formalités protocolaires à remplir et la date à choisir», confirme-t-il dans une suite d’échanges avec Le Journal.

Il y a un an, Donald Trump s’invitait à la cérémonie des Oscars en fustigeant sur les réseaux sociaux son animateur, Jimmy Kimmel. Douze mois plus tard, alors que le 47e président des États-Unis a récemment promis de «ramener l’âge d’or d’Hollywood», son ombre planera plus que jamais sur la 97e édition de la grand-messe du cinéma américain.