
«Pendant des mois, j’avais l’impression qu’il était pour revenir»: Marie-Annick Lépine s’ouvre sur le décès de Karl Tremblay
Le Journal de Montréal
«C’est long de comprendre et de considérer que quelqu’un ne reviendra pas et qu’il est disparu pour vrai.» Pour la première fois depuis le décès de Karl Tremblay, survenu le 15 novembre 2023, Marie-Annick Lépine est revenue avec Le Journal sur la perte de celui qu’elle aimait plus que tout.
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Marie-Annick Lépine est encore en train de réorganiser sa vie, 16 mois après le décès de son amoureux, le chanteur des Cowboys Fringants.
Du jour au lendemain, elle s’est retrouvée mère monoparentale de ses deux filles de 9 et 12 ans, Pauline et Simone. Les journées sont chargées. «Là, je sors mon album [Le cœur est un rêveur] et je m’occupe de mes filles à temps plein. Faire l’épicerie, les lunchs, les devoirs, les couchers, à tous les jours, et être aussi directrice générale du Vieux Palais de l’Assomption en même temps.»
Quand le diagnostic de cancer incurable est tombé pour Karl Tremblay, le 4 février 2020, les deux amoureux ont su que leur vie ne serait plus jamais la même. «À partir de ce moment-là, tu ne vis plus de la même façon, dit Marie-Annick. Même si tu essaies de l’oublier le trois quarts du temps, pour être capable d’être de bonne humeur pour les enfants et pour avancer malgré tout, à chaque semaine ou deux, tu es remis là-dedans avec des prises de sang et des traitements.»
Plusieurs deuils
«Quand on te l’annonce, et que c’est clairement ça, il y a beaucoup de deuils qui viennent avec ça, poursuit-elle. Juste le deuil de savoir que jamais on ne va nous voir sur notre galerie, avec les cheveux blancs tous les deux, en train de jouer de la musique. Ça n’arrivera pas. Il y a plusieurs deuils, plusieurs étapes que tu franchis avant même le décès.»
Le soir du 4 février 2020 coïncidait avec la soirée d’ouverture du Pub Randolph Repentigny, dont Karl était l’un des copropriétaires. Il s’était rendu à l’événement, comme si de rien n’était. «Il a fait un discours super bon. Moi, j’arrêtais pas de pleurer en cachette», se souvient Marie-Annick.

Souffrant d’un cancer du poumon de stade 4, Paul «Polo» Bellemare, du groupe Les Frères à ch’val, a cessé ses traitements et signé pour obtenir l’aide médicale à mourir. «Il ne reste que les formalités protocolaires à remplir et la date à choisir», confirme-t-il dans une suite d’échanges avec Le Journal.

Il y a un an, Donald Trump s’invitait à la cérémonie des Oscars en fustigeant sur les réseaux sociaux son animateur, Jimmy Kimmel. Douze mois plus tard, alors que le 47e président des États-Unis a récemment promis de «ramener l’âge d’or d’Hollywood», son ombre planera plus que jamais sur la 97e édition de la grand-messe du cinéma américain.