![Réouverture des salles à pleine capacité: le retour du masque déçoit](https://m1.quebecormedia.com/emp/emp/65145833_382503d72f2c40-94da-405d-8c7b-551aba5bd9b8_ORIGINAL.jpg?impolicy=crop-resize&x=0&y=506&w=2000&h=827&width=1200)
Réouverture des salles à pleine capacité: le retour du masque déçoit
Le Journal de Montréal
Ça devait marquer la relance de l’industrie cet automne. Mais le retour des salles à pleine capacité, dès vendredi soir, engendre plutôt déception et confusion dans le milieu, a remarqué Le Journal. Alors que le Centre Bell pourra recommencer à accueillir des milliers de spectateurs, d’autres salles de plus petite taille déplorent le retour obligatoire du port du masque.
• À lire aussi: Discours le 19 octobre: Legault veut préparer le Québec à l’après-pandémie
• À lire aussi: COVID-19: des non-vaccinés aux soins intensifs
Dès vendredi soir, les salles avec des places fixes prédéterminées pourront rouvrir à pleine capacité, peu importe leur taille. Les spectateurs devront toutefois présenter leur passeport vaccinal et porter le masque tout le long du spectacle.
«C’est un retour en arrière! lance le propriétaire de l’Olympia de Montréal, Patrick Lévy. Avant, il y avait de la distanciation et les gens pouvaient retirer leur masque en s’assoyant. Maintenant, il faut le garder? Il y a une confusion totale. On veut rester avec l’ancienne mesure! On était très bien, on s’en sortait.»
La déception par rapport au retour des masques semble être généralisée dans tout le Québec, remarque Julie-Anne Richard, de l’Association professionnelle des diffuseurs de spectacles (anciennement RIDEAU).
«Nos diffuseurs sont vraiment déçus. C’est comme un recul, dit-elle. La clientèle aussi est déçue et le manifeste malheureusement par des annulations de billets. Plusieurs de nos membres nous ont dit que des gens appelaient pour demander s’ils pouvaient annuler parce que ce n’était pas comme ça quand ils ont acheté.»
«Je m’étais habituée à jouer dans des salles moins pleines et sans masque, mentionne quant à elle l’humoriste Mariana Mazza. J’aime voir la face du monde. Je vais devoir me réhabituer.»
Des demandes du milieu