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Les épargnants doivent miser sur le court terme
Le Journal de Montréal
L’année 2021 s’est avérée vraiment désolante au chapitre des placements axés sur le rendement d’intérêt. Plusieurs d’entre eux terminent d’ailleurs l’année dans le rouge.
Les certificats de placement garanti (CPG) et les dépôts à terme offerts par les institutions bancaires ont rapporté des « pinottes », le rendement tournant autour d’un demi-point de pourcentage (0,5 %) pour le terme d’un an.
Ce n’était guère mieux avec les obligations négociables émises par le fédéral, les provinces et les municipalités.
Quant aux fonds communs d’obligations et autres titres à revenu fixe, et aux fonds négociés en Bourse (FNB) portant sur les obligations, ils ont pour la plupart accusé des reculs.
Les indices obligataires de référence ont enregistré des baisses allant de 4,5 à 8,5 %.
HAUSSE DES TAUX DIRECTEURS
La cause ? En raison de la solide croissance économique et de l’inflation galopante lors des derniers mois, beaucoup de pression est exercée sur les banques centrales, comme la Banque du Canada et la Réserve fédérale américaine, pour qu’elles recommencent à hausser leurs taux directeurs respectifs.
Bien qu’elles n’aient pas encore enclenché le processus haussier, le marché obligataire, lui, est déjà en mode d’augmentation des taux d’intérêt.
C’est ce qui explique pourquoi la valeur marchande des obligations négociables a baissé depuis le début de l’année, faisant ainsi reculer les FNB d’obligations et les fonds communs d’obligations et de titres de revenu fixe.