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De 5 pi 10 po à 6 pi 3 po en deux ans: la progression de Beckett Sennecke fait rêver les équipes de la LNH
TVA Nouvelles
BUFFALO | «S’il se développe parfaitement, il peut devenir un ailier de premier trio qui fera 80 points dans la Ligue nationale de hockey.» Ces paroles viennent d’un recruteur de la LNH et elles sont à propos de l’attaquant Beckett Sennecke, l’un des joueurs dont la progression fait le plus jaser à l’approche du repêchage de la LNH.
On entend beaucoup parler d’Ivan Demidov, Cayden Lindstrom, Tij Iginla, Berkly Catton ou Cole Eiserman parmi les meilleurs attaquants du repêchage – et par le fait même, de potentiels choix pour le Canadien de Montréal –, mais le nom de Sennecke demeure relativement dans l’ombre. Ou du moins, son nom ne suscite pas les discussions depuis aussi longtemps que les autres.
Pourtant, la progression fulgurante de l’ailier des Generals d’Oshawa fait en sorte qu’il fait désormais partie de la même catégorie que celle des joueurs mentionnés plus haut et certains croient même qu’il pourrait, à plein potentiel, devenir le meilleur du groupe.
Quand ils évaluent des joueurs, les recruteurs ne se basent pas nécessairement sur ce qu’ils voient dans l’immédiat. Leur travail demeure de jouer dans l’hypothétique, de faire une projection d’un joueur à savoir ce qu’il peut devenir dans deux, trois, quatre ou cinq ans, quand il aura atteint sa maturité physique et qu’il aura eu le temps de développer certains aspects de son jeu avec l’équipe de développement de son équipe de la LNH.
On appelle ça la courbe de progression. Et celle de Sennecke est élevée, très élevée.
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Que ce soit dans les films d’action ou dans les contes pour enfants, la prémisse est toujours la même: les héros tentent de combattre les vilains. C’est un peu ce que l’on risque de voir samedi soir sur la glace du Centre Bell dans cet affrontement grandement attendu entre le Canada et les États-Unis.