«On rêve en disant que les prix vont chuter»
Le Journal de Montréal
L’électrification des transports ne rime pas avec une chute considérable des prix du pétrole à long terme, prévient un expert à l’Institut de l’énergie Trottier à la Polytechnique.
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En 2024, les automobilistes doivent encore s’attendre à des fluctuations du prix de l’essence.
La production de pétrole des pays de l’OPEP+ s’ajoute à celle du Canada et des États-Unis, où on constate une augmentation du volume produit.
«Je m’attends à des prix qui vont être relativement stables, ça veut dire à la pompe des fluctuations de 15, 20 cents le litre au cours de la prochaine année», souligne Normand Mousseau.
En entrevue sur les ondes de LCN, l’expert rappelle que la seule façon de réduire considérablement sa facture d’essence, c’est de moins consommer.
«La solution facile de payer moins cher, c’est d’acheter une voiture qui consomme moins et de décider où on habite par rapport où on travaille», nuance-t-il, ajoutant que la population est confrontée à des choix difficiles.
Alors que les Québécois mettent de plus en plus la main sur des voitures électriques, faut-il s’attendre à une baisse des prix dans les années à venir en fonction d’une demande moins élevée? M. Mousseau assure que les automobilistes ne doivent pas rêver à un prix en dessous de 1$ le litre...
