
Vienne: des dizaines de milliers de manifestants contre le confinement et la vaccination obligatoire
Le Journal de Montréal
Environ 40 000 manifestants, selon la police, se sont rassemblés samedi à Vienne pour protester contre les mesures de confinement et la vaccination obligatoire annoncées la veille par le gouvernement pour lutter contre la pandémie de COVID-19.
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La foule, réunie au cœur de la capitale autrichienne à deux pas de l’ancien palais impérial de la Hofburg, agitait des banderoles dénonçant « fascisme » et « corona-dictature » ou encore disant « non à la division de la société ».
Le tout sous haute surveillance de la police, qui a procédé à une dizaine d’interpellations ainsi qu’à des verbalisations. Hormis quelques fumigènes et des jets de canettes, la manifestation s’est dans l’ensemble déroulée dans le calme.
Dans un communiqué, le ministre de l’Intérieur Karl Nehammer s’est indigné de l’utilisation par des participants d’étoiles jaunes portant l’inscription « Non vacciné », jugeant qu’un tel geste « insultait les millions de victimes de la dictature nazie et leurs familles ».
Parmi ceux appelant à la « résistance », Katarina Gierscher, originaire de la province du Tyrol, avait fait six heures de route pour venir manifester.
« Ce n’est pas normal qu’on nous prive de nos droits », a déploré cette professeure de 42 ans qui garde ses quatre enfants à la maison depuis plusieurs mois. « La pression à l’école est trop forte », a-t-elle dit à l’AFP, citant les tests PCR réalisés chaque semaine dans les classes.
« Le gouvernement veut nous diviser, nous devons rester unis », a-t-elle ajouté, regrettant « la colère de certains vaccinés » à l’encontre de ceux qui ne le sont pas.
Martin, un infirmier de 34 ans, a expliqué « se battre pour les générations à venir ». « C’est une question de liberté. L’intégrité de nos corps est en jeu, et ça ce n’est pas possible », a-t-il confié.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.