
«L'Ukraine n'existe pas»: la Hongrie durcit le ton, sur les pas de Trump
Le Journal de Montréal
Le premier ministre hongrois Viktor Orban n'a jamais porté l'Ukraine dans son cœur. Mais il est désormais enhardi par le rapprochement de son «ami» Donald Trump avec la Russie et la rhétorique se fait plus agressive encore.
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Le gouvernement et les médias proches du pouvoir reprennent depuis longtemps «les mêmes narratifs hostiles» que le Kremlin, rappelle Dorka Takacsy, chercheuse au Centre pour l'intégration euro-atlantique et la démocratie (CEID) basé à Budapest.
«Or on observe une recrudescence ces derniers temps des commentaires acerbes et grossiers sur l'Ukraine», dit-elle à l'AFP.
Comme si le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche et ses critiques contre le président ukrainien Volodymyr Zelensky, taxé de «dictateur sans élections», leur «donnaient le champ libre pour se lâcher».
Alors qu'internet voit déferler une impressionnante campagne de désinformation ciblant l'Ukraine, retour sur les récentes déclarations hongroises les plus marquantes:

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.