
Victoire contre les Sénateurs: «On était mieux organisé»
Le Journal de Montréal
Plus on garde la rondelle loin de son filet, moins on a de chance de se faire marquer. Voilà une vérité de La Palice... ou de la police comme l’a sûrement déjà dit Roméo Pérusse ou Claude Blanchard. À moins que ce soit Jean Perron.
Toujours est-il que c’est ce que Martin St-Louis avait intimé à ses joueurs de faire après les avoir vu en avoir eu plein les bras contre les Maple Leafs et à Boston. Et ils l’ont écouté.
Les attaquants du Canadien ont constamment forcé les défenseurs des Sénateurs à avoir le nez dans la baie vitrée. Le trio de Jake Evans a été particulièrement efficace dans ce domaine appliquant de la pression pendant la majeure partie de la soirée.
«On a joué une game plus profonde», s’est réjoui l’entraîneur-chef du Canadien.
Se faisant, les joueurs du Canadien ont limité les revirements, ces désagréables surprises qui surviennent lorsqu’on essaie de trop faire dans la dentelle en territoire neutre. Elles créent habituellement surnombres et moments de panique.
«Ne pas causer de revirement, ça nous a aidés beaucoup, a affirmé Mike Matheson. Grâce à ça, on était mieux organisé dans notre territoire.»
Par conséquent, Samuel Montembeault n’a jamais vraiment été dans le trouble. Il n’a pas eu à répéter sa meilleure imitation de Denis Lemieux, comme ce fut le cas contre Toronto. Même s’il a volé Shane Pinto à bout portant à deux occasions.

L’art d’effectuer des transactions n’est pas donné à tous les directeurs généraux. Et même pour les plus rusés, un taux de succès de 100% est impossible à obtenir. Dans l’histoire du Canadien, certains trocs ont impliqué des joueurs dont on avait sous-estimé le développement, des vétérans rendus au bout du rouleau ou des joueurs vedettes dont le retour fut loin d’être à la hauteur.

Le Canadien doit-il échanger David Savard ou non? Ce dilemme circule abondamment à quelques jours de la date limite des transactions dans la LNH. En fait, la vraie question à se poser est: que rapporterait Savard, sur le marché, et est-ce que ce retour vaudrait vraiment la peine? On a tenté de trouver une réponse.

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Le superbe début de saison de Félix Auger-Aliassime s’est poursuivi, vendredi à Dubaï. Pour une troisième fois cette saison, le Québécois a atteint la finale et il sera samedi en quête de son titre le plus prestigieux de la campagne et sera en quête d'un premier titre ATP 500 sur surface dure extérieure.