Victoire contre les Sénateurs: «On était mieux organisé»
Le Journal de Montréal
Plus on garde la rondelle loin de son filet, moins on a de chance de se faire marquer. Voilà une vérité de La Palice... ou de la police comme l’a sûrement déjà dit Roméo Pérusse ou Claude Blanchard. À moins que ce soit Jean Perron.
Toujours est-il que c’est ce que Martin St-Louis avait intimé à ses joueurs de faire après les avoir vu en avoir eu plein les bras contre les Maple Leafs et à Boston. Et ils l’ont écouté.
Les attaquants du Canadien ont constamment forcé les défenseurs des Sénateurs à avoir le nez dans la baie vitrée. Le trio de Jake Evans a été particulièrement efficace dans ce domaine appliquant de la pression pendant la majeure partie de la soirée.
«On a joué une game plus profonde», s’est réjoui l’entraîneur-chef du Canadien.
Se faisant, les joueurs du Canadien ont limité les revirements, ces désagréables surprises qui surviennent lorsqu’on essaie de trop faire dans la dentelle en territoire neutre. Elles créent habituellement surnombres et moments de panique.
«Ne pas causer de revirement, ça nous a aidés beaucoup, a affirmé Mike Matheson. Grâce à ça, on était mieux organisé dans notre territoire.»
Par conséquent, Samuel Montembeault n’a jamais vraiment été dans le trouble. Il n’a pas eu à répéter sa meilleure imitation de Denis Lemieux, comme ce fut le cas contre Toronto. Même s’il a volé Shane Pinto à bout portant à deux occasions.
D’ici à ce que l’on obtienne un diagnostic complet de la part des Canadiens de Montréal, le Dr Harjas Grewal, qui partage couramment ses analyses médicales des blessures à travers la Ligue nationale de hockey, a accepté de se prononcer sur les implications du vilain coup au genou subi samedi par Patrik Laine face aux Maple Leafs de Toronto.
SAN FRANCISCO | Avant de construire un nouveau stade il y a 25 ans, les Giants de San Francisco valaient moins de 200 M$ et attiraient les pires foules du baseball majeur. Comme les Expos. Aujourd’hui, l’équipe vaut près de 4 G$ et fait partie des équipes qui présentent les meilleures assistances dans la MLB.
Consternation du côté de l’équipe de hockey-balle de Cédric Paré, dont plusieurs membres sont toujours sous le choc de voir les menaces à l’endroit du jeune athlète qui est devenu l’ennemi public numéro un au Québec, samedi soir, lorsqu’il est entré en contact genou à genou avec l’attaquant du Canadien Patrik Laine.