
Variole simienne: l'OMS déclenche son plus haut niveau d'alerte mondiale
Le Journal de Montréal
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché, mercredi, son plus haut niveau d'alerte sanitaire au niveau international face à la résurgence des cas de mpox en Afrique.
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«Aujourd'hui, le comité d'urgence s'est réuni et m'a fait savoir qu'à son avis, la situation constitue une urgence de santé publique de portée internationale. J'ai accepté cet avis», a déclaré lors d'une conférence de presse le directeur général de l'OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus.
«C'est une situation qui devrait tous nous préoccuper», a-t-il dit.
Seul le chef de l'OMS peut lancer l'urgence de santé publique de portée internationale, sur les conseils d'un comité ad hoc d'experts.
Les 15 membres de ce comité ayant participé à la réunion «ont tous» estimé que les critères étaient réunis pour déclarer une urgence de santé publique internationale, a affirmé aux journalistes le président du groupe d'experts, Dimie Ogoina.
L'OMS avait déjà pris une telle décision en 2022, lorsqu'une épidémie de mpox - portée par le clade (groupe) 2b - s'était étendue à travers le monde.
Mais l'épidémie actuelle, partie de la RDC et pour l'heure circonscrite en Afrique, a ses spécificités, en premier lieu un virus plus contagieux et dangereux. Elle est provoquée par le clade 1 et par une variante encore plus dangereuse, le clade 1b. Son taux de mortalité est estimé à 3,6%.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.