Une fin possible
Le Journal de Montréal
Carey Price portait un chandail noir et une casquette de la même couleur avec le logo du Canadien. Il n’y avait pas uniquement son habillement qui était sombre, son avenir avec l’équipe l’est autant.
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Malgré son amour pour la musique country, Price n’a pas rendu hommage à Johnny Cash, l’interprète de la chanson The Man in Black.
Au lendemain du dernier match de la saison et de sa première victoire, le numéro 31 avait un air solennel. Il savait pertinemment qu’on lui parlerait de son avenir dans la LNH, mais il n’avait pas une réponse précise.
Il y a encore trop d’interrogations sur sa capacité à guérir complètement de son opération au genou droit. L’enflure est toujours présente dans son genou et une autre opération reste une option à considérer.
Price n’a pas caché une réalité importante. Dans sa routine d’avant-match face aux Panthers, il a pensé qu’il se préparait peut-être à vivre sa sortie.
« Oui, je m’y étais préparé, a-t-il répliqué. C’était une journée exceptionnelle. J’ai fait une belle sieste. C’était une journée A+. Si c’était la fin, c’était une belle façon de finir. »
Un battant
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.