
Une ex-procureure réclame un mandat d'arrêt contre Poutine pour crime de guerre
Le Journal de Montréal
L'ancienne procureure internationale Carla Del Ponte a appelé la Cour pénale internationale (CPI) à lancer rapidement un mandat d'arrêt à l'encontre du président russe Vladimir Poutine pour ses opérations armées en Ukraine.
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«Poutine est un criminel de guerre», affirme la juriste qui s'est rendue célèbre dans le cadre des enquêtes internationales sur le génocide au Rwanda et la guerre dans l'ex-Yougoslavie, dans un entretien publié samedi par le quotidien suisse Le Temps.
L'émission d'un mandat d'arrêt international est nécessaire pour faire porter à Vladimir Poutine et à d'autres dirigeants russes la responsabilité des crimes commis en Ukraine depuis son invasion par l'armée russe le 24 février, souligne la magistrate suisse aujourd'hui âgée de 75 ans.
En cinq semaines, des milliers d'Ukrainiens ont été tués, plusieurs millions forcés à quitter leurs foyers et des quartiers entiers de certaines villes ont été détruits par les bombardements.
Pour Carla Del Ponte, l'émission d'un mandat d'arrêt est le signal qu'un «travail d'investigation a été mené».

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.