Une dose de cœur et d’énergie
Le Journal de Montréal
Outre l’absence de pointures importantes, le manque d’effort et le niveau d’intensité déficient sont souvent pointés du doigt pour expliquer les déboires de l’équipe cette saison. Des mauvaises habitudes qui pourraient peut-être changer à compter de lundi.
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En Arizona, dans ce match entre les deux pires formations du circuit, le Canadien pourrait compter sur le retour de Josh Anderson. Du renfort que Dominique Ducharme accueillera à bras ouverts.
«On a bon espoir qu’il pourra jouer. Josh apporte une énergie difficile à reproduire. C’est à la fois un joueur physique et offensif. Il peut faire un peu tout et il peut changer le rythme d’un match en une seule présence», a souligné l’entraîneur du Canadien, tout en précisant que le trio qu’il formait à l’entraînement avec Mike Hoffman et Nick Suzuki n’était pas coulé dans le béton.
Évidemment, les déboires du Canadien avaient débuté bien avant que l’attaquant de 27 ans ne se blesse à une épaule, le 2 décembre, face à l’Avalanche du Colorado. Néanmoins, il vaut la peine de souligner qu’en son absence, l’équipe a maintenu un pitoyable dossier de 1-7-3. Ça a tellement mal été que même si Anderson a raté 11 matchs, il pointe encore au sommet des buteurs de l’équipe (il a été rejoint par Suzuki) avec sept buts.
«C’est difficile d’être sur la touche et de ne pas pouvoir aider ses coéquipiers. Surtout de la façon dont la saison se déroule», a indiqué Anderson, au terme de l’entraînement que le Tricolore a tenu à Chicago avant de s’envoler vers Phoenix.
«Au moins, ce qui est encourageant, c’est de voir jouer avec cœur et détermination les jeunes qui ont été rappelés.»
Mince consolation, s’il en est une.
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.