Une autre défaite pour le CH: «Si on avait gagné ce match, on l’aurait mérité», mentionne Martin St-Louis
Le Journal de Montréal
ELMONT, NY | Le Canadien a deux choix : voir le verre à moitié plein ou à moitié vide.
Samedi, face aux Islanders, les hommes de Martin St-Louis ont subi un autre revers, un troisième de suite. Ils ont maintenant perdu quatre de leurs six matchs cette saison.
Une défaite, c’est une défaite, vous diront certains. Sur le fond, c’est vrai.
Mais dans un processus de reconstruction ou, à tout le moins, de «transition vers apprendre à gagner», comme St-Louis le mentionnait en matinée, il y a des façons de juger d’un groupe qui va au-delà des deux points.
Jeudi soir dernier, face aux Kings de Los Angeles, le Tricolore a terne, sans éclat. Il a laissé les Kings repartir de Montréal avec une victoire de 4-1, sans avoir eu à travailler trop fort.
Samedi, les Islanders ne peuvent pas en dire autant.
Oui, les hommes de Patrick Roy ont dominé 36-24 à la colonne des tirs, mais ils ont quand même eu besoin de tout leur petit change – et neuf rondes de tirs de barrage – pour venir à bout du Canadien.
«Si on avait gagné ce match, on l’aurait mérité», reconnaissait St-Louis après le match.
Sans l’ombre d’un doute, le Canadien a été meilleur face aux Islanders que contre les Kings. Pas difficile à battre, direz-vous!
Si Lou Lamoriello et les Islanders de New York avaient refusé de sacrifier des joueurs à la date limite des transactions l’an dernier, Kent Hughes et le Canadien peuvent se permettre sans aucune gêne d'opter, cette année, pour le statu quo.
L’art d’effectuer des transactions n’est pas donné à tous les directeurs généraux. Et même pour les plus rusés, un taux de succès de 100% est impossible à obtenir. Dans l’histoire du Canadien, certains trocs ont impliqué des joueurs dont on avait sous-estimé le développement, des vétérans rendus au bout du rouleau ou des joueurs vedettes dont le retour fut loin d’être à la hauteur.
Les Canadiens de Montréal se sont entendus mardi sur les termes d'une prolongation de contrat de quatre ans avec Jake Evans.
Ça faisait seulement deux semaines que Martin St-Louis était à la barre du Canadien la dernière fois que l’équipe avait remporté cinq matchs. Il peut maintenant cocher cette case.
Le Canadien doit-il échanger David Savard ou non? Ce dilemme circule abondamment à quelques jours de la date limite des transactions dans la LNH. En fait, la vraie question à se poser est: que rapporterait Savard, sur le marché, et est-ce que ce retour vaudrait vraiment la peine? On a tenté de trouver une réponse.
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Cette première séquence de quatre victoires en trois ans a ramené le Canadien au plus fort de la course pour l’obtention d’un billet pour les séries éliminatoires. Il accuse seulement trois points de retard sur les Red Wings et la dernière place dans l’Association de l’Est.
Pour la première fois cette saison, le Canadien de Montréal a été en mesure d’aligner quatre victoires tout en évitant de tomber dans le piège tendu par les Sabres de Buffalo au KeyBank Center.
Félix Auger-Aliassime a eu ses chances d'ajouter un troisième titre à son palmarès cette saison, samedi à Dubaï, mais le Québécois n'a jamais su en profiter. Si bien que c'est le Grec Stefanos Tsitsipas, quatrième tête de série de ce tournoi de la catégorie ATP 500, qui a soulevé le trophée.
Le superbe début de saison de Félix Auger-Aliassime s’est poursuivi, vendredi à Dubaï. Pour une troisième fois cette saison, le Québécois a atteint la finale et il sera samedi en quête de son titre le plus prestigieux de la campagne et sera en quête d'un premier titre ATP 500 sur surface dure extérieure.
De nouveau blessé au genou droit, l’attaquant du Canadien Kirby Dach ne rejouera pas cette saison et cela forcera probablement l’organisation montréalaise à faire des changements importants d’ici le début de la prochaine saison.
En faisant la vie dure aux immigrants, Sam Aliassime estime que les Américains sont en train «de se priver de l’une de leurs plus belles richesses, la diversité culturelle». Et il craint que le Canada ne fasse de même, à la lumière de ce qu’il entend dernièrement.