
Une attaque de drones à Lviv, en Ukraine, ainsi que des explosions
Le Journal de Montréal
Des drones ont attaqué tôt mardi Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine, où le maire a fait état d'un incendie d'entrepôt et une journaliste de l'AFP a entendu des explosions.
• À lire aussi: La Russie dénonce des restrictions «absurdes» de l'UE à ses frontières
• À lire aussi: L'Ukraine affirme avoir percé la ligne de défense russe près de Bakhmout
Plusieurs vagues de drones ont été entendues à partir d'01H30 GMT, de même que des explosions et le passage de véhicules lourds dans les rues pendant le couvre-feu en vigueur, selon la journaliste de l'AFP sur place.
«Les défenses aériennes opèrent dans notre région» et d'autres drones «volent dans notre direction», a écrit sur Telegram le maire de Lviv, Andriï Sadovyi, appelant la population à rester à l'abri face à la «menace d'une deuxième attaque».
«Des explosions se font entendre. En conséquence d'une frappe sur Lviv, un incendie s'est déclaré dans un entrepôt industriel», a-t-il ajouté plus tard, toujours sur Telegram.
«La menace de (drones) Shahed demeure présente dans la région de Lviv. Les défenses aériennes fonctionnent», a expliqué l'armée de l'air ukrainienne via le même canal.
La Russie utilise fréquemment des drones de type Shahed de fabrication iranienne pour attaquer des villes en Ukraine.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.