Un voleur en série emprisonné jusqu’en 2040 pour une vague d’introduction par effraction
Le Journal de Montréal
Un voleur récidiviste qui a déjà passé la moitié de sa vie adulte en détention a été condamné à une autre lourde peine qui le gardera derrière les barreaux jusqu’en 2040 pour une série d’introduction par effraction survenue alors qu’il était en libération conditionnelle.
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« On parle d’un plumitif [d’antécédents] qui tient sur 64 pages. »
C’est de cette façon que le juge Stéphane Poulin a décrit l’ampleur de la vie criminelle de Martin Poulin, qui a déjà passé une grande partie de sa vie en prison et qui n’est pas prêt d’en sortir.
L’homme de 51 ans a été condamné vendredi à une peine de 13 ans de pénitencier pour une série d’introduction par effraction survenue entre la fin de l’année 2021 et le printemps 2022. Le voleur en série se trouvait à ce moment en liberté sous conditions dans un dossier où il avait été condamné à une peine de 10 ans d’emprisonnement pour des crimes semblables.
C’est le modus operandi propre à l’accusé qui a permis aux policiers de remonter jusqu’à lui. Porte forcée, plan de sortie vers l’arrière, chaise pour bloquer la porte en cas de retour surprise des propriétaires et souliers à crampons qui laissent des marques, Poulin était reconnaissable.
Au total, l’individu a visé 45 résidences de Québec, Charlevoix et de la Côte-de-Beaupré, y dérobant majoritairement de l’argent et des bijoux.
« Le montant total des vols, et c’est juste ce qu’on a pu quantifier, on parle de 140 852 $ de vols et 29 650 $ de dommages », a décrit le procureur de la couronne, Me Fabien Villemaire.
La peine découle d’une suggestion commune entre ce dernier et l’avocat de la défense, Me Gabriel Michaud-Brière.
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