
Un homme lié à la mouvance complotiste QAnon candidat au Congrès américain
Le Journal de Montréal
WASHINGTON | L’administrateur d’un site internet que beaucoup considèrent lié à la mouvance pro-Trump et complotiste QAnon s’est déclaré jeudi candidat républicain pour devenir représentant de l’Arizona au Congrès américain.
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Ron Watkins a annoncé dans une vidéo postée via Telegram jeudi qu’il tenterait d’obtenir un siège à la Chambre des représentants, actuellement occupé par un démocrate, aux élections qui auront lieu en 2022.
Faisant écho aux allégations sans fondement de Donald Trump sur l’élection présidentielle de 2020, Ron Watkins a présenté la fraude électorale comme une problématique clé.
«Le président Trump s’est fait voler son élection, pas seulement en Arizona, mais aussi dans d’autres États», a-t-il dit.
«Nous devons maintenant mener ce combat à Washington, pour voter contre tous les sales démocrates qui ont volé notre république.»
Ron Watkins et son père Jim ont dirigé le forum controversé 8chan, aujourd’hui appelé 8kun, utilisé par l’extrême-droite.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.