
Un bombardement russe sur une gare de Kherson fait au moins un mort et quatre blessés
Le Journal de Montréal
Au moins une personne a été tuée et quatre autres blessées mardi lors d'un bombardement russe ayant touché une gare de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, où des civils se préparaient à évacuer, a affirmé le ministre de l'Intérieur.
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«Kherson, dans la soirée. Environ 140 civils attendent à la gare le départ du train d'évacuation. C'est à ce moment-là que l'ennemi a commencé un bombardement massif de la ville», a indiqué sur Telegram Igor Klymenko.
Un policier a été tué et deux civils et deux policiers ont été blessés par des éclats d'obus, a-t-il précisé.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué de son côté que «de nombreux civils étaient sur place» au moment de la frappe. «Tous les services (de secours) sont maintenant sur place», a-t-il ajouté.
La compagnie ukrainienne des chemins de fer Ukrzaliznytsia a indiqué sur Telegram que la gare et le train avaient été endommagés.
«La situation est sous contrôle et le chemin de fer est prêt à continuer à fonctionner», a-t-elle assuré néanmoins.
La ville de Kherson avait été occupée pendant plusieurs mois par l'armée russe en 2022 avant son retrait de l'autre côté du fleuve Dniepr, chaque camp contrôlant désormais une rive.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.