
Ukraine: la Russie frappe après le naufrage du Moskva, Zelensky réclame plus d’armes
Le Journal de Montréal
La Russie a bombardé un fabricant des missiles ukrainiens après avoir perdu le vaisseau amiral de sa flotte de la mer Noire tandis que le président ukrainien Volodymyr Zelensky affirmait que la guerre serait bien plus courte s’il recevait les armes requises.
• À lire aussi: [EN DIRECT] 51e jour de guerre en Ukraine: voici tous les derniers développements
• À lire aussi: Russie: des critiques influents classés «agents de l'étranger»
• À lire aussi: Ukraine: 10 morts et 35 blessés dans des bombardements russes sur Kharkiv
Ce navire-lance-missile de 186 mètres de longueur, le Moskva, a bien été touché par deux missiles ukrainiens, a déclaré le Pentagone.
Une responsable militaire ukrainienne a en outre affirmé que, contrairement aux propos tenus par la Russie, son équipage -- environ 500 hommes selon les données disponibles -- n’avait pas pu être sauvé.
La Russie, selon laquelle ce bâtiment a été «gravement endommagé» par un incendie et a coulé pendant son remorquage, a maintenu que l’équipage avait été évacué.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.