
Trump veut «un pouvoir sans limites», accuse Harris à Washington
Le Journal de Montréal
La vice-présidente Kamala Harris a tenté une fois pour toutes de convaincre les indécis de voter pour elle lors d’un ultime discours passionné pendant lequel elle a mis de l’avant un style de leadership différent de son adversaire républicain, qui est en quête «d’un pouvoir sans limites».
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Donald Trump est «quelqu’un d’instable, obsédé par la vengeance, rongé par les reproches et en quête d’un pouvoir sans limites», a balancé Kamala Harris, hier soir, devant une vibrante foule de 75 000 personnes qui l’a accueillie en criant son nom.
Dans sa plaidoirie finale, la vice-présidente n’a pas hésité à lancer un flot d’insultes à son adversaire républicain de 78 ans. «Il est temps de tourner la page», a-t-elle réclamé.
Une semaine avant le jour du scrutin, la vice-présidente démocrate a aussi fait un pied de nez à l’ancien président en tenant son événement de clôture sur l’esplanade de l’Ellipse. Derrière elle trônaient une rangée de drapeaux américains et une pancarte sur laquelle on lisait le mot «Liberté».
C’est sur ce même site, à Washington, que l’ancien président Donald Trump a tenu un discours enflammé le 6 janvier 2021 pour contester les résultats de l’élection perdue face à Joe Biden, tout juste avant la violente attaque du Capitole, symbole de la démocratie américaine.
«Nous savons qui est Donald Trump. C’est la personne qui s’est tenue à cet endroit précis il y a près de quatre ans et qui a envoyé une bande armée au Capitole des États-Unis pour renverser la volonté du peuple lors d’une élection honnête», a lancé Kamala Harris sous les acclamations de la foule.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.