
Trump renonce à s'exprimer jeudi, un an après l'assaut du Capitole
Le Journal de Montréal
L'affrontement à distance avec Joe Biden n'aura pas lieu: l'ancien président Donald Trump a fait volte-face mardi et renonce à donner une conférence de presse jeudi, un an exactement après l'assaut du Capitole par ses partisans.
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Dans un communiqué publié mardi, le républicain assure qu'il s'exprimera le 15 janvier, dans une réunion en Arizona.
Il s'insurge à nouveau contre la «fraude» qui a selon lui, et sans qu'il n'en apporte aucune preuve, entaché la dernière élection présidentielle remportée par Joe Biden. «Le crime du siècle!» écrit Donald Trump, que son adversaire démocrate a devancé de sept millions de voix.
L'ex-homme d'affaires n'apporte pas d'explication claire à l'annulation de la conférence de presse qu'il prévoyait depuis sa luxueuse résidence en Floride (sud-est).
Il dit renoncer «à la lumière» de la commission parlementaire «biaisée et malhonnête» qui enquête sur son rôle et celui de ses proches dans cette attaque qui a traumatisé l'Amérique.
Le républicain charge également les médias «Fake News», l'une de ces cibles favorites.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.