
Syrie: 14 morts dans un attentat à Damas, bombardements meurtriers sur Idleb
Le Journal de Montréal
DAMAS, Syrie | Au moins 14 personnes ont été tuées mercredi dans un attentat contre un bus militaire à Damas, l’attaque la plus meurtrière dans la capitale syrienne depuis plus de quatre ans, suivie par des bombardements du régime sur les zones rebelles qui ont fait 13 morts.
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L’attentat n’a pas été revendiqué dans un premier temps, mais les forces gouvernementales ont bombardé une heure plus tard la province d’Idleb, dernier grand bastion djihadiste et rebelle dans le nord-ouest du pays, faisant au moins 13 morts, dont dix civils.
« Vers 6H45 (heure locale) ce matin, un bus militaire a été la cible d’une attaque terroriste » lors de son passage « près d’un pont stratégique dans la ville de Damas », a indiqué l’agence de presse officielle SANA, faisant état de 14 morts et plusieurs blessés.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie, tous les morts sont des militaires.
Une source militaire citée par SANA a indiqué que deux engins explosifs étaient attachés au véhicule et qu’un troisième « tombé du bus après l’explosion a été démantelé ».
Les images publiées par l’agence syrienne montraient des secouristes inspectant le bus calciné, dans un secteur d’habitude très animé du centre de la capitale syrienne.
« Cela faisait longtemps qu’on n’avait pas vu de tels incidents, on pensait qu’on en avait fini », a témoigné Salman, qui travaille chez un marchand de légumes du quartier.
Damas a été en grande partie épargnée par les violences des dernières années, notamment depuis que les troupes du régime et les milices progouvernementales ont repris en 2018 le dernier gros bastion rebelle près de la capitale.

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