
Sri Lanka: trois candidats en lice pour l'élection présidentielle
Le Journal de Montréal
Trois candidats ont été désignés par le parlement du Sri Lanka mardi pour succéder à l'ancien président Gotabaya Rajapaksa, qui a fui le pays et démissionné la semaine dernière après que des manifestants ont envahi sa résidence.
Le vainqueur de cette élection présidentielle, au suffrage indirect, prendra la tête de ce pays en faillite.
Trois candidats ont été désignés mardi par le Parlement: le président par intérim, Ranil Wickremesinghe, sera opposé lors d'un vote à bulletin secret mercredi à l'ancien ministre de l'Éducation, Dullas Alahapperuma - soutenu par le principal parti d'opposition - et au dirigeant de la gauche, Anura Dissanayake.
L'île de 22 millions d'habitants subit de graves pénuries de produits de première nécessité depuis la fin de l'année dernière, le pays n'ayant plus de devises étrangères pour financer les importations essentielles.
Le Sri Lanka a fait défaut sur sa dette extérieure de 51 milliards de dollars à la mi-avril et est en pourparlers avec le FMI pour un éventuel renflouement.
Après des mois de manifestations, M. Rajapaksa a fui aux Maldives avant de trouver refuge à Singapour la semaine dernière, d'où il a présenté sa démission.
Accord conclu
Les trois candidats ont été officiellement désignés par les députés au cours d'une séance qui a duré moins de 10 minutes au sein du Parlement, étroitement surveillé.
Quelques instants plus tôt, le chef du parti d'opposition SJB, Sajith Premadasa, avait annoncé sur Twitter qu'il se retirait de la course en faveur de M. Alahapperuma, 63 ans, membre dissident du SLPP, parti divisé de Rajapaksa.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.