
Serena Williams à Montréal: les instants de vulnérabilité d’une grande championne
Le Journal de Montréal
Bien qu’elle soit l’une des plus grandes athlètes de tous les temps, Serena Williams a vécu des insécurités et sa relation avec la performance n’est pas celle que l’on peut croire à première vue. La plupart du temps, le verre était à moitié vide.
«Quand je jouais, je n’ai pas aimé chaque journée. En fait, je n’ai sans doute pas apprécié plus de jours que j’en ai aimé. Je crois que c’est dans ma nature», a confié l’Américaine lors de l’événement Y2, présenté au Centre Bell dimanche.
Si Williams était à Montréal, c’était avant tout pour discuter avec le populaire psychiatre Guillaume Dulude, qui a promis aux milliers de spectateurs qui étaient également venus voir l’astronaute Chris Hadfield et l’humoriste Anthony Kavanagh une analyse psychologique sans filet avec l’ancienne joueuse de tennis.
L’exercice a permis d’en apprendre davantage sur la relation compliquée de Williams avec la performance. Elle a toujours su qu’elle avait un talent particulier, mais que l’instant où elle devait performer l’effrayait. Ainsi, les retards causés par la pluie ont toujours amené un certain réconfort chez elle.
«J’ai toujours aimé la pluie et je me suis demandé pourquoi. [...] J’ai fait mes recherches et j’ai réalisé qu’en Californie, où je vivais, il ne pleuvait jamais et qu’il fallait alors s’entraîner. J’étais la seule personne à Wimbledon qui profitait de la pluie. Pas de stress, je pouvais attendre toute la journée sous la pluie», a-t-elle raconté en riant, ponctuant chacune de ses réponses d’un certain moment d’introspection.
«J’ai dû travailler fort pour nourrir le feu qui était en moi, pour lui permettre de grandir, a poursuivi Williams. C’est important de ne pas éteindre cette flamme. J’avais un talent pour le tennis, mais on m’a aidée. On a mis du charbon et du bois à mon feu.»
Serena Williams est, plus que toute autre chose, une perfectionniste. Si sa carrière a été aussi auréolée de succès, c’est parce qu’elle n’a jamais cessé de mettre les bouchées doubles.
«Les diamants sont faits sous la pression et j’adore les diamants», a-t-elle lancé, charmant d’emblée la foule.
Étant lui-même un ancien nageur qui a rêvé des Jeux olympiques, Guillaume Dulude comprend très bien cet aspect, ce qui s’est ressenti dans leur discussion.

L’art d’effectuer des transactions n’est pas donné à tous les directeurs généraux. Et même pour les plus rusés, un taux de succès de 100% est impossible à obtenir. Dans l’histoire du Canadien, certains trocs ont impliqué des joueurs dont on avait sous-estimé le développement, des vétérans rendus au bout du rouleau ou des joueurs vedettes dont le retour fut loin d’être à la hauteur.

Le Canadien doit-il échanger David Savard ou non? Ce dilemme circule abondamment à quelques jours de la date limite des transactions dans la LNH. En fait, la vraie question à se poser est: que rapporterait Savard, sur le marché, et est-ce que ce retour vaudrait vraiment la peine? On a tenté de trouver une réponse.

Le Canadien doit-il échanger David Savard ou non? Ce dilemme circule abondamment à quelques jours de la date limite des transactions dans la LNH. En fait, la vraie question à se poser est: que rapporterait Savard, sur le marché, et est-ce que ce retour vaudrait vraiment la peine? On a tenté de trouver une réponse.

Le superbe début de saison de Félix Auger-Aliassime s’est poursuivi, vendredi à Dubaï. Pour une troisième fois cette saison, le Québécois a atteint la finale et il sera samedi en quête de son titre le plus prestigieux de la campagne et sera en quête d'un premier titre ATP 500 sur surface dure extérieure.