Roberto Luongo l’immortel
Le Journal de Montréal
Il n’a jamais remporté la coupe Stanley ni le trophée Vézina. Mais fort de 489 victoires dans la LNH, le quatrième plus haut total, et d’une médaille d’or olympique, le gardien Roberto Luongo a vu les portes du Temple de la renommée du hockey s’ouvrir devant lui, lundi.
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Le Montréalais y fera son entrée en novembre à Toronto, aux côtés de ses anciens coéquipiers chez les Canucks de Vancouver, les jumeaux Henrik et Daniel Sedin, de l’ex-capitaine des Sénateurs d’Ottawa Daniel Alfredsson et de l’attaquante finlandaise Riikka Sallinen.
Herb Carnegie, considéré comme le meilleur hockeyeur noir à avoir jamais joué dans la LNH, sera aussi intronisé, à titre de bâtisseur.
À l’instar de Luongo, aucun joueur de cette cuvée 2022 – la première en deux ans, en raison de la pandémie – n’a porté à bout de bras le Saint-Graal du hockey.
« Je n’ai jamais gagné la coupe Stanley, mais j’ai pu jouer au sommet de ma forme durant plusieurs saisons, a relevé le Québécois de 43 ans lors d’une conférence téléphonique. Et c’est en raison de mon éthique de travail que j’ai pu performer comme ça pendant plusieurs années. »
Émotif et fébrile
Luongo aura porté durant 24 matchs seulement l’uniforme des Islanders de New York, l’équipe qui en avait fait le quatrième choix de l’encan 1997.
C’est plutôt avec les Panthers de la Floride et les Canucks qu’il a laissé sa marque dans l’histoire de son sport.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.