
Radicalisation et désir de vengeance: «Il n’y a pas de parcours type», dit un expert
Le Journal de Montréal
Tandis que l’attaque en Allemagne qui a fait trois morts et qui est revendiquée par l’État islamique fait toujours l’objet d’une enquête, un expert estime qu’il n’y a pas de parcours type dans la radicalisation, qui est propre à chaque individu.
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L’auteur de l’attaque, qui a été arrêté, a affirmé vouloir venger les musulmans en Palestine et partout ailleurs. Il faudra toutefois attendre les résultats de l’enquête pour éclaircir les motivations du suspect.
«Ce qui est certain, c’est que dans le processus de radicalisation, le désir de vengeance à la suite par exemple d’un sentiment de discrimination peut être un facteur motivant; on sait qu’il y a des facteurs sociaux, des facteurs de vulnérabilité, des facteurs aussi psychologiques», a expliqué Mathieu Volin, chercheur à la Chaire UNESCO, Université de Sherbrooke.
Selon M. Volin, le processus de radicalisation est complexe et dépend de nombreux facteurs circonstanciels.
«Il n’y a pas de parcours type dans la radicalisation, il n’y a pas réellement de période type. Certaines études ont montré par exemple qu’avant 2010, les personnes radicalisées avaient tendance à se radicaliser un peu moins vite qu’après 2010 pour un ensemble de facteurs, mais ce sont des exemples qui ne sont pas révélateurs d’un trait général», a-t-il détaillé, en entrevue à TVA Nouvelles.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.