
Raïf Badawi: «Il n’est pas si libre que ça»
Le Journal de Montréal
Sitôt libéré, le prisonnier politique Raïf Badawi s’est mis à la recherche d’un emploi en Arabie saoudite, à défaut de pouvoir serrer dans ses bras sa famille qui l’attend à Sherbrooke.
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« Je lui ai dit de prendre son temps... Il a été emprisonné 10 ans ! Mais il est toujours inquiet pour moi, de comment je réussis à payer le loyer et la nourriture », confie son épouse, Ensaf Haidar.
Les démarches de son mari, condamné pour ses prises de position en faveur des droits de la personne en 2012 et libéré en mars dernier, sont vaines pour l’instant.
Et ce, même s’il est prêt à travailler dans n’importe quel domaine, souligne sa femme.
En attendant de pouvoir gagner sa vie et de retrouver sa famille, Raïf Badawi reprend peu à peu ses repères dans son pays d’origine qui a profondément changé pendant sa captivité.
L’homme de 38 ans est à même de le constater lors de ses promenades dans les rues de Jeddah, grande ville portuaire près de la mer Rouge où il habite désormais.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.