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Qui va dire aux Ukrainiens que plusieurs les attendent?
Le Journal de Montréal
Des citoyens de l’Outaouais se sont mobilisés pour accueillir plus d’une centaine de réfugiés ukrainiens, mais ils ne savent pas vers qui se tourner pour qu’on entende leur appel.
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« On est à peu près une soixantaine de bénévoles ici prêts à recevoir des gens et à aider pour n’importe quoi. On attend juste après le gouvernement », explique Richard Brisebois, qui habite Wakefield, un village de 700 habitants situé à 30 minutes de Gatineau.
Depuis plusieurs semaines, il passe ses journées à mettre sur pied un réseau d’entraide dans son village, mais aussi dans Chelsea et Cantley, deux municipalités avoisinantes.
M. Brisebois a non seulement mobilisé des familles qui pourraient accueillir un total de 140 Ukrainiens, mais aussi des interprètes de langue ukrainienne, une professeure de français et la Société Saint-Vincent-de-Paul, qui amasse des vêtements et autres articles essentiels.
Prête s’ils arrivent demain
L’objectif de M. Brisebois, c’est de créer une communauté entre les familles ukrainiennes qui s’y installeront.
« On veut qu’ils se sentent vraiment chez eux et qu’ils oublient le plus possible ce qu’ils viennent de vivre. »