
Qui sont les prisonniers échangés entre l'Iran et les États-Unis?
Le Journal de Montréal
Malgré l'absence de relations diplomatiques, l'Iran et les États-Unis ont procédé lundi au Qatar à un échange de prisonniers dans le cadre d'un accord conclu en août.
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Cet accord, qui ne porte pas sur le programme nucléaire iranien, a suivi le transfert de six milliards de dollars de fonds iraniens gelés en Corée du Sud vers un compte spécial au Qatar pour être rendus à l'Iran. Issus de la vente d'hydrocarbures par l'Iran, ces fonds avaient été bloqués à la suite de sanctions américaines.
Américains libérés par l'Iran
Cinq Américains détenus en Iran ont été transférés en août de leur prison pour être placés en résidence surveillée avant d'être transférés lundi au Qatar pour être libérés.
Le cas le plus médiatisé a été celui de l'homme d'affaires Siamak Namazi, arrêté en 2015 et condamné à dix ans de prison en 2016 pour espionnage.
Son père octogénaire, Mohammad Baquer Namazi, s'était rendu en Iran pour tenter d'obtenir sa libération. Il avait été arrêté et condamné avant d'être dispensé de peine en 2020 et de quitter l'Iran en octobre 2022.
Figure aussi sur la liste Emad Sharqi, un investisseur, qui s'était vu infliger une peine de dix ans d'emprisonnement pour espionnage.
Morad Tahbaz, un Irano-Américain possédant également la nationalité britannique, avait été arrêté en janvier 2018 et condamné à dix ans de prison pour «conspiration avec l'Amérique».

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.