
Qui est Friedrich Merz, le vainqueur des élections en Allemagne?
Le Journal de Montréal
À 69 ans, le conservateur allemand Friedrich Merz a longtemps été brocardé comme «un homme du passé». Désormais en route pour devenir chancelier après la victoire de son camp conservateur aux législatives allemandes, il entend bien incarner l’avenir et redonner confiance à un pays en plein doute.
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La route fut longue pour cet ancien rival d’Angela Merkel, qui l’a mis sur la touche au parti démocrate-chrétien CDU au début des années 2000.
L’Union conservatrice, à laquelle appartient aussi le petit parti bavarois CSU, est arrivée en effet en tête des législatives anticipées avec près de 29% des voix, devant l’extrême droite de l’Alternative pour l’Allemagne et les sociaux-démocrates.
C’est tout sauf un triomphe, et même le deuxième pire résultat dans l’histoire du mouvement, après le point bas historique de 2021 à 24,2%.
Mais il tient sa victoire. «Dès demain matin, on se met au travail!» a-t-il déclaré après l’annonce des résultats, promettant de s’employer à «former rapidement un gouvernement capable d’agir», car le «monde n’attend pas».
Impulsif et sans expérience gouvernementale, il a promis de «redonner sa fierté» à la première économie européenne fragilisée par une crise profonde de son modèle industriel et géopolitique.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.