Qu’ont fait les équipes, lors des 10 dernières années, après l’an 3 de leur reconstruction?
Le Journal de Montréal
Le Canadien de Montréal est plongé dans l’an 3 de sa reconstruction, et le débat fait rage chez les amateurs et les observateurs: est-il temps pour Kent Hughes de se transformer en acheteur à partir de maintenant?
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Le Journal a recensé plusieurs des reconstructions des 10 dernières années, dans la LNH. Le but était surtout de voir ce que ces formations ont fait, après la troisième année de leur processus. Il n’existe pas de constat clair : certaines ont tenté le grand coup, d’autres sont demeurées conservatrices. Toutefois, il est plutôt rare qu’une reconstruction se soit terminée après l’an 3.
Afin d’établir une ligne directrice, nous avons évalué l’an 1 d’une reconstruction à la première au cours de laquelle une formation a terminé parmi les cinq pires équipes dans la LNH.
An 1 de la reconstruction: saison 2013-2014 (30e et dernier rang dans la LNH)
Ils ont sélectionné au repêchage lors de leurs trois premières années de reconstruction:
Mouvements dignes de mention réalisés après l’an 3:
Les Sabres sont plongés dans une interminable reconstruction. Pour les fins de l’exercice, nous avons décidé de débuter à la saison 2013-2014 mais la saison précédente, ils avaient terminé au 23e rang du circuit. Buffalo n’a pas fait les séries depuis 2010-2011.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la signature d’Okposo n’aura pas rempli les attentes. Le vétéran ailier n’a jamais dépassé la barre de 45 points lors de son séjour à Buffalo, qui vient de se conclure alors que les Sabres l’ont troqué aux Panthers de la Floride lors de la dernière date limite des échanges en retour de Calle Sjalin et d’un choix de septième tour. Les Sabres n’ont pas fait les séries depuis, même s’ils ont repêché deux fois au premier rang au total du repêchage depuis.
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.