Premier match à domicile des Coyotes: un «mullet» pour chaque partisan
Le Journal de Montréal
TEMPE, Arizona | En disputant un premier match à domicile dans un aréna accueillant quelques milliers de partisans, les Coyotes de l’Arizona attirent inévitablement les railleries. Le nom de l’amphithéâtre « Mullett Arena », situé sur le campus de l’université d’État de l’Arizona (ASU), a aussi été tourné au ridicule par bon nombre d’amateurs.
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L’organisation des Coyotes a réagi en tirant profit de la situation, offrant aux spectateurs présents au match de vendredi soir contre les Jets de Winnipeg, une longue tignasse blonde à porter pendant la partie.
« J’ai hâte de voir l’ambiance, la réaction des partisans, l’énergie de la foule », disait l’entraîneur-chef des Coyotes, André Tourigny, avant la rencontre face aux Jets.
« Nous sommes tous fébriles. Juste en regardant avec ce qui se distribue comme cadeaux dans les estrades, ça va être plaisant de voir ça, faisait pour sa part remarquer le Québécois Mario Duhamel, qui compte parmi les adjoints à Tourigny chez les Coyotes. Il y a des gens qui ont ri de ça et c’est correct. Maintenant, d’en rire à notre tour et d’en faire une force, c’est parfait. Tout le monde va avoir des mullets, ça va être incroyable ! »
La famille Mullett
Le terme « mullet » désigne effectivement une coupe de cheveux, qui n’est pas nécessairement populaire partout...
« Courts su’l top pis longs en arrière », chanteraient certains.
Or, il faut savoir que l’aréna de Tempe tire plutôt son nom de la famille Mullett (avec deux « t »), qui a toujours appuyé le développement du sport, particulièrement le hockey, au sein du programme des Sun Devils de l’université d’État de l’Arizona. Le nouvel amphithéâtre a été baptisé en leur honneur, en août dernier.
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.