
Première entrevue de Kamala Harris: «Mes valeurs n’ont pas changé»
Le Journal de Montréal
La vice-présidente Kamala Harris a affirmé hier soir, dans une entrevue très attendue sur la chaîne américaine CNN, que «ses valeurs n’avaient pas changé» sur des sujets comme le changement climatique ou encore l’immigration... là où Donald Trump l’accuse d’être «une girouette».
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«L’aspect le plus important et le plus significatif en ce qui concerne mes projets et mes décisions politiques, c’est que mes valeurs n’ont pas changé», a-t-elle confié à la journaliste Dana Bash, dans l’État de Georgie où elle est en campagne.
Mme Harris a d’emblée déclaré que l’Amérique était prête à tourner la «page de Donald Trump», lors de cette première entrevue depuis qu’elle est candidate à l’élection présidentielle américaine.
Elle a ensuite accusé l’ancien président républicain d’avoir défendu un programme qui a mis à mal «le caractère et la force des Américains» et qu’il a même «divisé notre nation».
Feu vert à l’hydraulique
La vice-présidente a confirmé qu’elle n'interdira pas la «fracturation hydraulique», soit une méthode d’extraction d’hydrocarbures dénoncée par les défenseurs de l’environnement.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.