Poutine juge que les menaces occidentales créent un «réel» risque de conflit nucléaire
Le Journal de Montréal
Vladimir Poutine a averti jeudi les Occidentaux contre une «menace réelle» de guerre nucléaire en cas d'escalade du conflit en Ukraine, dans son discours à la Nation, une grand-messe annuelle à l'occasion de laquelle il a défini les priorités de la Russie.
• À lire aussi: Poutine, conforté par les succès russes en Ukraine, s'adresse à la nation
• À lire aussi: Les séparatistes prorusses en Moldavie demandent la «protection» de la Russie
• À lire aussi: La veuve d'Alexeï Navalny redoute des arrestations lors de ses funérailles
Cette nouvelle sortie sur le nucléaire a été qualifiée par Washington de «rhétorique irresponsable». La France a de son côté sommé le maître du Kremlin de «ne pas jouer l'escalade».
Le chef de l'État russe s'est aussi félicité de l'avancée de son armée sur le front en Ukraine, à deux semaines d'une élection présidentielle qu'il devrait remporter sans surprise en l'absence d'opposition.
D'un ton calme, sous les applaudissements très réguliers de l'assistance constituée de l'élite russe, il est revenu sur les propos polémiques de son homologue français Emmanuel Macron, qui a évoqué cette semaine l'éventualité de l'envoi de troupes occidentales en Ukraine.
«Ils (les Occidentaux) ont parlé de la possibilité d'envoyer en Ukraine des contingents militaires (...). Mais les conséquences de ces interventions seraient vraiment plus tragiques», a-t-il déclaré du Gostiny Dvor, un palais des Congrès situé près de la place Rouge à Moscou.
«Ils doivent comprendre que, nous aussi, nous avons des armes capables d'atteindre des cibles sur leur territoire. Tout ce qu'ils inventent en ce moment, en plus d'effrayer le monde entier, est une menace réelle de conflit avec utilisation de l'arme nucléaire et donc de destruction de la civilisation», a poursuivi M. Poutine.
Diplômé d’une grande université américaine, Luigi Mangione est issu d’une famille riche et influente de Baltimore. Des problèmes physiques et psychologiques l’auraient poussé à abandonner cette vie pour s’isoler, puis assassiner le PDG de UnitedHealthcare. Voici l’histoire d’un meurtrier hors norme.