
Partygate: le sort de Boris Johnson ne tient qu’à un fil
Le Journal de Montréal
Un Premier ministre en sursis ? Le Britannique Boris Johnson a survécu lundi à la publication d’un rapport accablant sur les fêtes à Downing Street durant le confinement, mais son sort reste suspendu à une enquête de police qui pourrait le pousser vers la sortie.
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«Erreurs de leadership», rassemblements injustifiés, culture de l’alcool au travail... le dirigeant conservateur et ses services en ont pris pour leur grade dans le rapport de 12 pages écrit par la haute fonctionnaire Sue Gray sur les garden parties, pots de départ ou fête d’anniversaire organisés durant les confinements des deux dernières années, qui ont choqué les Britanniques.
Malgré ce sévère rappel à l’ordre qui l’a contraint à un mea culpa au Parlement et soumis aux flèches des députés, y compris de son camp, Boris Johnson a échappé au pire pour le moment.
Seule une version expurgée des éléments potentiellement les plus dommageables a été dévoilée, pour ne pas compromettre l’enquête de police sur 12 de ces 16 rencontres.
Lui offrant un peu de répit, nombre d’élus conservateurs en attendent la publication complète ou les conclusions de Scotland Yard, qui pourraient prendre plusieurs semaines, pour se prononcer sur son sort.
Son poste est «probablement sécurisé dans un avenir proche», mais «il n’est plus maitre de la situation», note Simon Usherwood, professeur de politique à l’Open University, questionné par l’AFP.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.