
Parties génitales d'Arnold Palmer et autres propos vulgaires: stratégie électorale ou déclarations impulsives?
Le Journal de Montréal
Est-ce une stratégie électorale mûrement pensée ou bien des mots lâchés au fil de divagations hors prompteur? Donald Trump accumule ces derniers jours des grossièretés impensables pour des millions d'Américains.
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Le milliardaire populiste n'a jamais fait dans la dentelle, notamment en privé, mais cette succession de vulgarités dites en public, en pleine campagne pour la Maison-Blanche, surprend ou consterne.
Samedi soir, il était en rassemblement à Latrobe, en Pennsylvanie. Son avion affichant «TRUMP» en lettres dorées géantes est venu se garer sur le tarmac de l'aéroport régional où étaient rassemblés des milliers de ses partisans.
Le républicain de 78 ans a ouvert son discours par une digression surprenante sur la vedette locale, Arnold Palmer (1929-2016), légende américaine du golf, en expliquant combien les autres golfeurs professionnels étaient impressionnés par l'appareil génital du champion.
«Quand il prenait une douche avec les autres pros, ceux-ci s'exclamaient: “Oh mon Dieu, c'est incroyable”», a déclaré M. Trump.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.