
Nikki Haley se retire de la course à l'investiture républicaine
Le Journal de Montréal
Nikki Haley se retire de la course à l’investiture républicaine, a annoncé la politicienne dans une conférence de presse en Caroline du Sud, mercredi.
«J’ai voulu donner une voix aux Américains, je n’ai pas de regrets», a déclaré Nikki Haley.
Nikki Haley a souvent reproché à Trump de s'acoquiner avec des «dictateurs», citant les dirigeants russe Vladimir Poutine, chinois Xi Jinping, et nord-coréen Kim Jong-Un, en faisant bon marché des alliés historiques des États-Unis.
Or, dans sa courte allocution, Haley a félicité son adversaire et ancien locataire de la Maison-Blanche, Donald Trump, sans lui donner son appui.
Lui-même la traite depuis des mois de «cervelle de moineau». Il ne lui pardonne apparemment pas ce crime de lèse-majesté d'être revenue sur sa promesse de ne pas se présenter contre lui s'il était candidat en 2024.
Née à Nimarata Nikki Randhawa, elle est la fille d'un couple d'immigrés indiens de religion sikhe.
Elle entre sur la scène politique avec son élection en 2004 au parlement de son État natal de Caroline du Sud, puis accède à la notoriété nationale en 2010 lors de sa campagne pour devenir gouverneure.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.