
Maroc: beaucoup de maisons n'étaient pas assurées, selon le réassureur Scor
Le Journal de Montréal
L'écart entre les dommages causés par le tremblement de terre meurtrier au Maroc et les biens effectivement assurés risque d'être considérable, de nombreuses maisons n'étant pas couvertes, a jugé dimanche le réassureur Scor.
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Le bilan humain pour le pays, qui a été touché par un violent séisme dans la nuit de vendredi à samedi, est déjà d'au moins 2.100 morts.
Cette catastrophe est d'autant plus «dramatique», selon Thierry Léger, directeur général de Scor, dont le rôle consiste à assurer les assureurs contre les événements de grande ampleur, qu'en plus des nombreuses vies perdues, beaucoup de maisons n'étaient pas prévues pour résister à un tremblement de terre et étaient donc difficilement assurables contre ce risque.
Selon Jean-Paul Conoscente, directeur général de la branche dommages du groupe, le taux d'assurés est ainsi plus faible qu'en Turquie, qui a été frappée par un tremblement de terre en février dernier, et «l'écart entre les dommages économiques et les biens assurés devrait être plus important».

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.