
Manifestants d’Ottawa: une élue du Nouveau-Mexique veut offrir l’asile politique
Le Journal de Montréal
La députée républicaine du Nouveau-Mexique, Yvette Herrell, a proposé d’offrir l’asile politique aux manifestants d’Ottawa qui se font déloger de la capitale fédérale canadienne depuis vendredi.
L’élue a indiqué qu’elle allait présenter une loi qui «accorderait temporairement l’asile à d’innocents manifestants canadiens qui sont persécutés par leur propre gouvernement».
«Nous ne pouvons pas rester silencieux alors que nos voisins du nord sont si mal traités», a-t-elle écrit dans son message sur Twitter samedi matin.
La républicaine n’a pas épargné le premier ministre canadien Justin Trudeau, accusant sa gestion de la manifestation de «répression musclée» et comparant le Canada a un «régime autoritaire comme le Venezuela».
«Tout comme nous accordons l'asile aux prisonniers politiques, nous devrions faire de même pour les camionneurs qui ont été victimes de violence, dont les biens ont été confisqués et les comptes bancaires gelés par un gouvernement qui devient rapidement l'embarras du monde libre», a-t-elle affirmé.
Rappelons que près de 76 comptes bancaires liés aux convois ont été gelés cette semaine depuis la mise en place de la Loi des mesures d’urgence par Ottawa.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.