Les pourparlers s’accélèrent pour une trêve et la libération d’otages à Gaza
Le Journal de Montréal
Bande de Gaza | Les pourparlers s’accélèrent mardi pour la libération d’otages entre les mains du Hamas en échange d’une trêve dans la bande de Gaza où le mouvement islamiste palestinien accuse Israël d’une frappe meurtrière sur un hôpital assiégé.
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« Le mouvement (Hamas, ndlr) a livré sa réponse aux frères du Qatar et aux médiateurs. Nous nous approchons de la conclusion d’un accord de trêve », a déclaré mardi le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh, dans un bref message en arabe envoyé par son bureau à l’AFP.
Selon des sources au sein du Hamas et du Jihad Islamique, second groupe islamiste armé palestinien, les deux mouvements ont bien accepté un accord dont les détails doivent être annoncés par le Qatar et les médiateurs. Le gouvernement israélien n’a pas réagi dans l’immédiat à ces déclarations.
La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Mirjana Spoljaric, avait rencontré lundi soir des dirigeants du Qatar ainsi que M. Haniyeh, basé dans l’émirat du Golfe, afin d’”avancer sur les questions humanitaires liées au conflit armé en Israël et à Gaza”.
Le Qatar, l’Egypte et les États-Unis oeuvrent à un accord pour tenter de libérer des otages enlevés en Israël par le Hamas en échange notamment d’une trêve dans la bande de Gaza.
Si le CICR a assuré ne pas participer à ces pourparlers, il a insisté pour que ses « équipes soient autorisées à rendre visite aux otages afin de s’assurer de leur bien-être et pour leur administrer des médicaments, et afin que les otages soient en mesure de communiquer avec leurs familles », selon un communiqué.
« Nous n’avons jamais été aussi proches, nous sommes confiants. Mais il reste du travail. Rien n’est fait tant que tout n’est pas fait », a déclaré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby.
À un journaliste qui lui a lancé la question suivante: « Est-ce qu’un accord de libération des otages est proche? », le président américain Joe Biden a répondu à Washington: « Je crois ».
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