Les pays du monde entier approuvent à la COP28 une décision historique sur les énergies fossiles
Le Journal de Montréal
Pour la première fois, les pays du monde entier ont approuvé mercredi lors de la 28e conférence sur climat de l’ONU à Dubaï un compromis historique ouvrant la voie à l’abandon progressif des énergies fossiles causant le réchauffement, malgré les nombreuses concessions faites aux pays riches en pétrole et en gaz.
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«Nous avons une formulation sur les énergies fossiles dans l’accord final, pour la première fois», s’est félicité Sultan Al Jaber, président émirati de la COP28, qui avait été contesté ces derniers mois en raison de sa direction de la compagnie pétrolière des Émirats arabes unis, Adnoc.
Il aura fallu près de 30 ans de COP pour «arriver au début de la fin des énergies fossiles», a applaudi le commissaire européen au Climat, Wopke Hoekstra.
Le texte adopté par consensus, sans qu’aucun des 194 pays ni l’Union européenne n’objecte, est un compromis imparfait, ont noté de nombreux délégués et ONG. Il n’appelle pas directement à la sortie des énergies fossiles, décevant la centaine de pays qui l’exigeaient. Et il inclut des failles pour les pays qui souhaitent continuer à exploiter leurs réserves d’hydrocarbures.