Les Leafs traversent la frontière en autobus pour éviter les tests COVID
Le Journal de Montréal
TAMPA | L’un des bonheurs d’être un athlète professionnel est de pouvoir voyager par vol nolisé. Pas d’escale à se taper, pas d’attentes à l’aéroport au milieu de quidams. Le bonheur, quoi! Sauf qu’une pandémie vient souvent modifier les plans.
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Les États-Unis ont beau avoir été l’un des pays les moins rigoureux en matière de restrictions sanitaires, il n’en demeure pas moins qu’ils exigent toujours le résultat négatif d’un test antigénique pour entrer sur leur territoire par voie aérienne.
Évidemment, qui dit test, dit risque de résultat erroné et par conséquent, risque de devoir se passer d’un joueur important pendant quelques matchs. Pour éviter cette malchance, les Maple Leafs ont traversé la frontière par voie terrestre avant de s’envoler vers Tampa à partir de Buffalo. Un petit détour d’environ deux heures et demie en autobus.
« On ne fait que suivre ce que les équipes de la NBA et du baseball majeur ont commencé à faire, a indiqué Sheldon Keefe, à quelques heures du troisième affrontement face au Lightning. On veut éviter d’obtenir de mauvais résultats qui affecteraient notre groupe. »
Pas de hamburger à bord
Les joueurs des Leafs, habitués au confort, n’ont pas semblé trop s’en faire avec cet accroc à leur routine.
« On avait soulevé cette idée au sein du groupe la semaine dernière, a déclaré John Tavares. C’est inhabituel, mais l’organisation s’assure de tout mettre en place pour que nous soyons dans les meilleures conditions pour jouer. Ce fut peu plus long qu’en temps normal, mais on est arrivé à Tampa à la même heure que si nous avions volé. Ça n’a rien changé à notre routine d’aujourd’hui. »
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.