
Les défenseurs de l’aciérie d’Azovstal se rendent, le G7 au chevet de l’Ukraine
Le Journal de Montréal
KYÏV | La Russie a annoncé jeudi la reddition de 1 730 militaires ukrainiens du site sidérurgique Azovstal à Marioupol, montrant des images d’hommes, certains aidés de béquilles, émergeant après une longue bataille devenue mondialement un symbole de la résistance à l’invasion russe.
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Ces soldats, parmi lesquels 80 blessés, sont sortis depuis lundi et «se sont constitués prisonniers», a précisé le ministère russe de la Défense.
Ils étaient retranchés depuis plusieurs semaines dans le dédale de galeries souterraines creusées à l’époque soviétique sous la gigantesque aciérie.
Mercredi, le dirigeant séparatiste prorusse Denis Pouchiline avait précisé que les commandants ne s’étaient pas encore rendus, et affirmé qu’il y avait initialement «plus de 2 000 personnes» dans le site.
Leur sort reste en suspens: l’Ukraine veut organiser un échange de prisonniers de guerre mais la Russie a indiqué à maintes reprises qu’elle considérait au moins une partie d’entre eux non pas comme des soldats, mais comme des combattants néonazis.
Tandis que cette reddition constitue une importante avancée pour la Russie, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, vêtu de la chemise traditionnelle brodée, a déclaré que son peuple demeurait «fort, indestructible, courageux et libre», dans une vidéo marquant le jour de Vychyvanka, fête des traditions folkloriques ukrainiennes.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.