
Les États-Unis autorisent une troisième dose de vaccin Pfizer pour les personnes âgées ou à «risque»
Le Journal de Montréal
WASHINGTON | Les États-Unis ont autorisé mercredi l’injection d’une troisième dose du vaccin de Pfizer contre la COVID-19 pour les personnes de 65 et plus, ainsi que pour celles à «risque», y compris du fait d’un emploi les exposant particulièrement au virus.
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La dose de rappel pourra être administrée à partir de six mois après la deuxième injection, a annoncé l’Agence américaine des médicaments (FDA).
Entre 18 et 64 ans, les personnes éligibles pour cette dose de rappel comprennent celles présentant un «haut risque» de développer une forme grave de la maladie, y compris à cause d’une «exposition fréquente» au virus liée à l’exercice de leur profession ou à leur situation, selon un communiqué de l’agence.
Cette décision pourrait ainsi inclure «les travailleurs de santé, les enseignants et personnels scolaires, les employés de supermarchés et ceux dans des refuges pour sans-abris ou des prisons, et d’autres», a déclaré la cheffe par intérim de la FDA, Janet Woodcock, citée dans le communiqué.
Si les catégories de population concernées sont donc larges, cette décision reste un revers pour l’administration du président Joe Biden, qui avait annoncé mi-août que les rappels pourraient être administrés à tous les adultes américains sans distinction.
Le gouvernement a depuis été très critiqué pour avoir semblé anticiper la décision des instances scientifiques, et a été accusé d’avoir ainsi semé la confusion.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.