
Les États-Unis autorisent une troisième dose de vaccin anti-COVID pour tous les adultes
Le Journal de Montréal
WASHINGTON | Les autorités sanitaires américaines ont annoncé vendredi avoir donné leur feu vert à une troisième dose de vaccin anti-COVID pour tous les adultes entièrement vaccinés il y a au moins six mois.
• À lire aussi: Flambée de cas de COVID-19: la Bavière annule les marchés de Noël
• À lire aussi: COVID: l'Autriche confine sa population et impose la vaccination
L’Agence américaine des médicaments (FDA) a indiqué que cette autorisation d’utilisation d’urgence accordée à Pfizer et Moderna contribuait «à fournir une protection continue contre la COVID-19, y compris contre les conséquences graves qui peuvent survenir, comme l’hospitalisation ou la mort».
Les deux groupes pharmaceutiques avaient un peu plus tôt annoncé avoir obtenu l’autorisation de la FDA.
«Cette autorisation d’utilisation d’urgence arrive à un moment critique, alors que nous entrons dans les mois d’hiver et que nous faisons face à une augmentation du nombre de cas de COVID-19 et d’hospitalisations à travers le pays», a dit le patron de Moderna, Stéphane Bancel.
Les personnes de 18 ans et plus ayant reçu le vaccin unidose de Johnson & Johnson aux États-Unis avaient déjà, elles, le droit à une deuxième dose, deux mois après leur injection.
Pour les personnes vaccinées avec Pfizer et Moderna, la troisième dose était auparavant réservée à certaines catégories de population seulement: les plus de 65 ans, les adultes risquant de développer une forme grave de la maladie, ou celles fortement exposées au virus en raison par exemple de leur travail.
Cette annonce intervient au moment où les cas sont de nouveau en hausse aux États-Unis, avec en moyenne 85 000 nouveaux cas de COVID-19 quotidiennement (contre environ 70 000 fin octobre), et environ 1000 décès par jour.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.