
Les États-Unis autorisent l'injection d'un vaccin différent pour la dose de rappel anti-COVID
Le Journal de Montréal
L’agence américaine des médicaments a autorisé mercredi l’injection d’un vaccin anti-COVID différent pour la dose de rappel que celui utilisé initialement pour l’immunisation, une pratique déjà possible dans de nombreux pays.
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La FDA a également annoncé autoriser les rappels pour toutes les personnes de 18 ans et plus initialement vaccinées avec Johnson & Johnson, et pour certaines catégories de population à risque vaccinées avec Moderna, notamment les personnes âgées.
Ces annonces complètent la stratégie américaine pour la campagne de rappel, après l’autorisation il y a un mois d’une dose de rappel pour certaines personnes à risque vaccinées avec le remède de Pfizer.
« Les données disponibles suggèrent une immunité en baisse chez certaines populations entièrement vaccinées », a expliqué dans un communiqué la cheffe par intérim de la FDA, Janet Woodcock. « La mise à disposition de ces rappels autorisés est importante pour une protection continue contre la COVID-19. »
Jusqu’ici, les États-Unis ne permettaient pas le « mélange » de vaccins, contrairement à ce qui est fait dans de nombreux pays, y compris pour l’immunisation initiale (et non seulement pour les rappels).
Cette annonce est susceptible d’intéresser notamment les plus de 15 millions d’Américains ayant reçu le vaccin unidose de Johnson & Johnson.
Une étude américaine publiée la semaine dernière suggérait en effet que les personnes ayant reçu le vaccin de « J&J » pourraient avoir intérêt à recevoir une dose de rappel d’un vaccin différent, à ARN messager, afin de profiter d’une augmentation plus forte encore de leurs niveaux d’anticorps.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.