Le temps risque de manquer aux Jets
Le Journal de Montréal
Les Jets de Winnipeg se retrouvent en position précaire au classement de l’Association de l’Ouest et ils ne font rien pour aider leur cause.
• À lire aussi: CH: un duel de bas de classement
• À lire aussi: Huberdeau parmi les grands
Confrontés mercredi aux faibles Red Wings de Detroit, ils ont baissé pavillon 3 à 1, laissant filer deux précieux points. Conséquemment, ils accusent un retard de sept points sur les Stars de Dallas, détenteurs de la dernière place donnant accès aux séries, tout en ayant disputé deux matchs de plus. La marge de manœuvre est nulle au Manitoba, où les Jets accueilleront l’Avalanche du Colorado, vendredi, avant de visiter les Sénateurs d’Ottawa et le Canadien de Montréal, dimanche et lundi.
Une séquence de trois défaites n’est jamais souhaitable et encore moins à cette période de l’année, lorsqu’un seul point peut faire la différence. Les joueurs des Jets en sont bien conscients et semblaient d’ailleurs de mauvais poil après leur dernière soirée improductive.
«Évidemment, nous ne pouvons nous permettre de perdre ces parties actuellement. C’est une rencontre que nous ne devions pas échapper, a affirmé le défenseur Josh Morrissey au site NHL.com. Notre calendrier était avantageux et nous sommes désespérés, tandis qu’eux disputaient un deuxième match en autant de soirs. C’est frustrant. Je pense que chaque gars dans le vestiaire sait cela.»
De son côté, l’entraîneur-chef Dave Lowry déplore que ses hommes aient été incapables de remplir les filets ennemis dans leurs deux derniers duels à domicile; ils s’étaient inclinés 3 à 2 devant les Kings de Los Angeles, samedi.
«Je crois que nous avons loupé quelques opportunités. Nous avons eu de belles chances qu’on s’est créées, en espérant réussir le jeu suivant, la passe requise. [...] On a accompli de bonnes choses, mais on a donné de la vie et du rythme à l’adversaire, de sorte qu’il avait une raison de s’accrocher.»
Mission impossible?
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.