
Le risque présenté par Omicron reste «très élevé», selon l’OMS
Le Journal de Montréal
GENÈVE | Le risque posé par le très contagieux variant du coronavirus Omicron dans le monde reste «très élevé», a annoncé mercredi l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
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«Le risque global lié au nouveau variant préoccupant Omicron reste très élevé», prévient l’OMS dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire.
«Des preuves fiables montrent que le variant Omicron possède un avantage de croissance par rapport au variant Delta avec un rythme de doublement de deux à trois jours», ajoute l’OMS, notant qu’une «augmentation rapide de l’incidence des cas est observée dans un certain nombre de pays».
«La croissance rapide est probablement liée à une combinaison entre la perte de l’immunité et l’augmentation intrinsèque de la transmissibilité du variant Omicron», a-t-on précisé de même source.
Toutefois, l’OMS a souligné la diminution de 29 % de l’incidence des cas en Afrique du Sud, pays qui a été le premier à rapporter ce variant à l’OMS le 24 novembre.
L’OMS a indiqué auparavant que les données de Grande-Bretagne, Afrique du Sud et Danemark - qui ont actuellement les plus importants taux d’infection -, suggéraient une réduction du risque d’hospitalisation pour Omicron par rapport au variant Delta.
Toutefois, davantage de données sont nécessaires pour comprendre la gravité représentée par Omicron en matière de marqueurs cliniques, parmi lesquels l’utilisation d’oxygène, la ventilation mécanique et les décès. Et également sur la manière dont cette gravité pourrait être impactée par une précédente infection à la COVID ou une vaccination.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.