
Le premier ministre britannique, Boris Johnson, de passage à Kiev en soutien à l’Ukraine
Le Journal de Montréal
Le premier ministre britannique, Boris Johnson, se rend mardi à Kiev, où il discutera avec le président ukrainien des tensions à la frontière ukrainienne. Il renouvelle ses sollicitations à l'égard de Moscou, appelé à s’engager dans la voie diplomatique.
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«En tant qu’ami et partenaire démocratique, le Royaume-Uni continuera de défendre la souveraineté de l’Ukraine face à ceux qui cherchent à la détruire», a déclaré Boris Johnson dans un communiqué de Downing Street.
«Nous exhortons la Russie à reculer et à engager un dialogue pour trouver une solution diplomatique et éviter de nouvelles effusions de sang», a poursuivi le dirigeant, qui espère s’entretenir cette semaine avec le président russe, Vladimir Poutine.
Moscou est accusé, depuis fin 2021, d’avoir massé jusqu’à 100 000 soldats à la frontière ukrainienne en vue d’une attaque. En contrepartie, États-Unis et Royaume-Uni ont brandi la menace de nouvelles sanctions contre Moscou.
La Russie nie tout projet en ce sens, tout en réclamant des garanties écrites pour sa sécurité, dont le rejet d’une adhésion de l’Ukraine à l’OTAN et la fin du renforcement militaire de l’Alliance atlantique en Europe de l'Est.
Les discussions de mardi entre le premier ministre britannique et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, porteront sur le soutien stratégique apporté par le Royaume-Uni à l’Ukraine.
Le gouvernement britannique a annoncé qu’il apporterait une aide de 88 millions de livres sterling (105 millions d’euros) pour soutenir une gouvernance stable et réduire la dépendance énergétique de l’Ukraine envers la Russie.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.