
Le plan sur les infrastructures de Biden adopté au Congrès, une victoire arrachée
Le Journal de Montréal
WASHINGTON, États-Unis | Le Congrès américain a adopté vendredi soir le vaste plan d’investissements dans les infrastructures voulu par Joe Biden, une victoire obtenue dans la douleur par le président démocrate, qui n’a pu convaincre les parlementaires de voter aussi le volet social et écologique de ses ambitieux projets de réformes.
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Il fallait 218 voix aux démocrates pour faire adopter ce plan de 1200 milliards de dollars destiné à moderniser les routes, les ponts, l’internet à haut débit, et qui est considéré comme l’un des plus ambitieux de l’histoire moderne américaine. Ils en ont obtenu 228 contre 206 grâce à l’apport de quelques voix républicaines, et l’approbation de la loi a été saluée par une salve d’applaudissements.
Le président n’aura plus qu’à la signer pour qu’elle entre en vigueur.
Joe Biden, qui a un besoin urgent de relancer sa présidence, espérait vendredi matin faire avancer deux textes majeurs à la Chambre des représentants: ce plan d’investissements et un vaste programme de refonte du système de protection sociale et de lutte contre le réchauffement climatique évalué à 1750 milliards de dollars. Au total, des dépenses de quelque 3000 milliards sur une décennie.
Les dirigeants démocrates ont dû renoncer à un vote d’approbation du deuxième texte, l’aile centriste du parti réclamant des précisions de chiffrage. Les franges modérées et progressistes du parti se sont finalement entendues sur un vote de procédure visant à enclencher le processus parlementaire.
Sauver les meubles
En adoptant vendredi soir le seul programme d’infrastructures, les démocrates sauvent les meubles en dépit des profondes divisions qui traversent leur parti.
Joe Biden, aux prises avec une baisse de popularité à un an des élections parlementaires de mi-mandat, a assuré que son vaste programme social devrait de son côté être voté par la Chambre dans la semaine du 15 novembre au plus tard, avant que le Sénat ne s’en saisisse.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.